l’amour est une drogue douce.. en général

involontairement, et inconsciemment, j’ai commencé ce blog le jour où j’avais inscrit dans mon agenda: « ça devrait faire 3 mois »

et ça faisait 3 mois, pour de vrai, que je n’ai pas vu michel

enfin, pas tout à fait

3 mois que nous avons passé la nuit ensemble, le 16 juillet, et depuis, rien

l’abstinence et le sevrage

mais nous nous sommes vus le 5 août, nous avons passé la soirée ensemble, et c’est en rentrant chez moi ce soir là que j’ai su

il fallait que j’accepte que cette histoire se finisse

mais que c’est dur

il y a des moments où je donnerais n’importe quoi pour être dans ses bras, pour sentir son odeur, pour toucher sa peau…

j’ai des poussées de désir terribles

des envies folles de partager un repas avec lui, d’entendre sa voix, de le regarder dormir à mes côtés

la nuit dernière: nuit d’insomnie

je n’arrêtais pas de penser aux moments les plus difficiles, les plus douloureux, de ces 4 années de relation chaotique, mais aussi magique, drôle et pétillante!

voilà, je recommence à penser avec nostalgie aux bons moments, alors que je ferais mieux de ne pas oublier ce qui a m’a fait tant de mal

je me relis, et je trouve ce que je dis d’une banalité affligeante! aucun intérêt pour quelqu’un d’étranger à l’affaire

même moi je m’ennuie en le lisant

comment traduire la passion, et les souffrances de cette relation?

dans son livre, « ces femmes qui aiment trop », l’auteur incite à écrire, en précisant que c’est une étape nécessaire de « guérison »

c’est une des raisons pour lesquelles j’écris

mais j’aime écrire aussi, et c’est un vieux projet

ça pourrait être le début de quelque chose

avec la possibilité d’être lue…

j’ai commencé à écrire ce soir en pensant mettre en mots ces images douloureuses avec lesquelles je me suis débattue toute la nuit dernière

mais, rien qu’à l’idée de commencer, c’est comme si je devais repasser par la souffrance

ne pas en parler, ne pas mettre de mots, j’ai l’impression que ça me permettrait de mettre à distance les souvenirs, et les émotions

je sais bien que cela me permet aussi de stagner, et de continuer à ruminer

comme le dit la chanteuse, non, non, non, je ne veux pas aller mieux!

je pourrai peut être écrire cette histoire par ordre chronologique, en commençant par le meilleur, ce qui me laissera du temps avant d’attaquer la dégradation

je suis toujours en train d’attendre qu’il m’appelle, qu’il pense à moi, qu’il revienne vers moi, qu’il réalise que je suis la femme de sa vie, et qu’il sera heureux avec moi…

et je sais aussi que c’est impossible, qu’il ne pourra pas changer à ce point, et que je risque seulement de retomber dans l’addiction à cet homme que j’ai dans la peau…

mon dieu, donne moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux pas changer (lui et son incapacité à m’aimer), le courage de changer ce que je peux changer (moi et ma tendance à aimer trop), et la sagesse de faire la différence!

donc, au lieu d’attendre qu’il revienne vers moi, attendre à dépasser le manque de lui

réussir le sevrage de cette drogue: l’amour (excessif) pour un homme qui ne le mérite pas, et n’en veut même pas!

 


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